Les sept leviers du partage de la valeur

La prise en compte de la responsabilité sociétale de l’entreprise, encore appelée ESG, et de la raison d’être promue par la loi PACTE positionnent clairement l’entreprise comme un acteur global vis-à-vis de son écosystème, de l’environnement et de ses parties prenantes, sans toutefois oublier qu’elle est en premier lieu un acteur économique produisant des biens ou des services pour ses clients et générant un profit permettant d’investir pour l’avenir, de rémunérer ses salariés et ses actionnaires et de contribuer à l’action de l’État en payant des impôts et taxes.

C’est dans ce contexte que la question du partage de la valeur doit être abordée, en posant comme préalable que, pour pouvoir partager la valeur, l’entreprise doit d’abord en créer. Au fil des mutations profondes (mondialisation, technologique, sociétales) et crises que nous traversons (crise financière mondiale de 2008, crise démocratique résultant d’une fracture sociale, ou encore crise sanitaire), l‘État ne peut plus tout et doit focaliser les moyens dont il dispose sur ses principales missions (défense et diplomatie, protection, sécurité, santé, éducation, cohésion sociale) ; on assiste à une évolution des attentes à l’égard du rôle que l’entreprise joue dans la Société, au-delà de sa dimension économique.

Au cœur de ce rôle élargi, deux questions essentielles : quelle est la nature de la valeur créée par l’entreprise et comment est-elle partagée ?